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Mangrove
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Les ripisylves sont les cordons boisés situés le long des cours d’eau, ils constituent des écosystèmes spécifiques à l’interface des milieux terrestres et aquatiques.
La phase 1 du projet « PROTÉGER » a permis d’améliorer les connaissances de la structure et du fonctionnement des écosystèmes bordant les rivières.
Cette étude a été financée par l'Office de l'eau Guadeloupe, La Déal, la Région Guadeloupe et le Parc national de la Guadeloupe. Elle a été réalisée par le groupement : Office national des forêts, BRGM et le bureau d’étude TAUARI.
Sous la pression de nombreux facteurs anthropiques, les rivières et plus particulièrement leurs ripisylves, voient apparaître une forte présence d’espèces exotiques. Au cours de la phase 1 du projet PROTEGER, 75 % des berges de rivières de Basse-Terre inventoriées abritent des espèces exotiques envahissantes.
Certaines espèces, classées comme envahissantes, représentent une menace pour l’équilibre des écosystèmes aquatiques et rivulaires.
La fonctionnalité de certains cours d'eau peut se trouver dégrader en raison d'ouvrages en travers des cours d'eau ou le long des berges.
Ces ouvrages ont des effets néfastes sur la continuité écologique des écosystèmes : l’artificialisation des berges modifie le transport des sédiments, réduit les fonctions filtrantes de la ripisylve, gêne le déplacement d’espèces migratrices, etc.
De nombreuses rivières sont par ailleurs polluées par des substances chimiques, dont les pesticides – chlordécone et glyphosate en tête. Le morcellement des écosystèmes rivulaires et la destruction ou dégradation des ripisylves le long de cours d’eau favorise ainsi le transfert des substances chimiques, qui passent directement des parcelles agricoles au cœur des rivières. Par ailleurs, de nombreux déchets viennent aggraver la situation : ordures ménagères, pneus, pollutions domestiques… qui représentent une entrave évidente à la reconstitution des ripisylves, et au bon état des milieux aquatiques.
En savoir plus sur la qualité de l’eau en Guadeloupe >La Guadeloupe compte un réseau hydrographique dense : 55 rivières pérennes, 4 canaux, plus de 350 ravines, 3 000 mares, et une dizaine d’étangs !
La végétation bordant les cours d'eau, ou ripisylve, sont riches d'une biodiversité remarquable, et abritent notamment plus de 1700 espèces indigènes d'arbres, arbustes, et herbacées jouant un rôle essentiel dans le maintien des berges.
Le bon fonctionnement d'un cours d'eau dépend en partie du bon état écologique de sa ripisylve. Malheureusement, les cours d'eau de Guadeloupe et leurs ripisylves de basse altitude présentent des états de dégradation parfois alarmants. De nombreuses espèces se trouvent alors menacées de disparition, pour différentes raisons.
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