Après la description des modèles naturels (12 types de ripisylves), la sélection de 80 espèces utilisables en génie végétal et l’étude d’une quarantaine à travers des expérimentations d'ampleur, le chantier école PROTEGER vient clôturer la phase 2 du projet.
Le chantier école s'est tenu en novembre 2022, sur la rivière La Lézarde, ZAC de Colin à Petit-Bourg et a permis de mettre en pratique ce travail de longue haleine et de former différentes structures du BTP, des bureaux d'études, des maîtres d’œuvre et des services de l’État .
La formation a commencé par une séance théorique en salle sur la reconnaissance des espèces et leur sélection, puis s'est continuée par des travaux pratiques sur les berges de la Lézarde avec pour objectif de conforter 15 m de berge de la rivière.
Le chantier école a mobilisé une quinzaine de participants et permis la formation de différentes structures dont EDT (groupe Devouton), EGIS, l'UA, l'ONF, Trapeg, Espace Chloroph'Isles, SBMT ainsi que les communes de Morne à l'eau, de Petit Bourg et la Région Guadeloupe.
Ce chantier, organisé par le Parc National de la Guadeloupe, était animé par 3 formateurs de l'Inrae Grenoble, la société canadienne Terra Erosion et l'Université des Antilles reconnus pour leur expertise en génie végétal et impliqués de longue date dans le projet.
L'enjeu de ce chantier était d'amorcer l'appropriation de ces techniques par les acteurs du secteur.
Ce chantier aura permis d'aborder les techniques de confortement des berges de rivière adaptées à la Guadeloupe, en utilisant une solution fondée sur la nature : le génie végétal. De nombreuses techniques utilisant les propriétés mécaniques des plantes locales (des herbacées aux arbres) ont pu être mises en pratique.
L'étape suivante du projet aura lieu courant janvier avec l'ouverture d'un chantier pilote sur la même rivière, la Lézarde, sous pilotage de la Région Guadeloupe.
Un grand bravo à tous les participants !
La phase 2 du projet Protéger est maintenant terminée et nous travaillons au montage de la phase 3 pour aller plus loin dans les espèces et techniques, mais surtout pour diffuser ces techniques au sein du territoire.
